Disneyland que Proust appelait Guermantes

3. Huntsville

 

par Michel Leter (1992)

 

© éditions du meilleur café à l'ouest de Parme, 1997

 

 

 Une fois l'impression achevée, ils sortirent respirer. Ils se figèrent éblouis sur le pas de la porte. Devant eux s'étendait une vaste cour bouillonnée par des bulles de pissenlits s'épolant au-dessus de feuilles vertes qui rampaient sur de la caillasse, hérissées de cils durs. A sa droite, un puits surmonté d'une sorte de pagode en tôle terminée en un croissant de fer posé sur une boule; plus loin, des files de pêchers écartelés le long d'un mur et, au-dessus, l'église dont le profil d'un gris tiède disparaissait, à certaines places, sous la résille vernie d'un lierre, à d'autres, sous le velours jaune souci d'un amas de mousses.
A gauche et derrière eux, le château, immense, avec une aile d'un étage percé de huit fenêtres, une tour carrée contenant l'escalier, puis en retour d'équerre, une autre aile, avec les croisées du bas taillées en ogives.
Et cette bâtisse, cassée par l'âge, trésaillée par les pluies, minée par les bises, élevait sa façade éclairée de croisées à triple croix gondolées de vitres couleur d'eau, coiffée d'un toit en tuiles brunes jaspées de blanc par des fientes, dans un fluide de jour pâle qui blondissait sa peau hâlée de pierres.
Pierre oubliait la funèbre impression de la veille; un coup de soleil fardait la vieillesse du château dont les imposantes rides souriaient, comme aurifiées de lumière, dans les murs frottés de rouille par les Y de fer également espacés sur le rugueux épiderme de son crépi.
Héloïse se lança dans la lecture à haute voix de la lettre :

 

L'INVENDABLE
La Lettre des poètes disparus

UN JOUR DE CAPTIVITÉ A RONGEURS-EN-BRIE
On peut comprendre que la fantaisie lucrative de Nouf-Nouf, Naf-Naf et de Bouygues les pousse à faire surgir des marécages d'Orlando (Floride) un "Magic Kingdom" doté du confort moderne, gaz et Belle au Bois Dormant à tous les étages. André Breton à la suite de Reverdy n'a-t-il pas suggéré que l'image la plus poétique est celle qui rapprochant deux réalités distantes «présente le degré d'arbitraire le plus élevé» ? Allier le béton aux "incroyables Florides" d'Arthur Rimbaud et à ses quelques crocodiles : oui. Mais dans la Brie aux mille châteaux ?
Un Fantasyland en Brie est une lubie bien plus funeste et tautologique que celle qui inspira Le Nôtre lorsqu'il s'avisa de dessiner en forme de mitre le jardin de Bossuet à l'évêché de Meaux. On croit rêver et c'est un cauchemar qui voit l'État français et le Conseil régional Ile-de-France dépenser des millions pour raccorder Disneyland au reste de l'Europe, alors que les sommes nécessaires pour sauver les uvres et manuscrits de nos poètes disparus ne sont toujours pas réunies.
Le seul et véritable parc à thème de Disney, c'est le no man's land.

Pardon aux souris
Pour Disney nous demandons pardon aux pauvres souris, - à celles qui marchent sur quatre pieds, qui sont innocentes, qui sont belles, qui sont bienfaisantes, qui ont la clémence de fréquenter encore ce qui reste de nos silos à blé, et qu'au lieu de payer de retour, nos pièges déshonorent. Nous demandons pardon à ces humbles surs de les avoir - par indigence d'imagination ou pénurie de vocables - assimilées irrévérencieusement à une catégorie d'animaux en smoking dont la plus savante industrie bouchère serait inhabile à utiliser le moindre morceau.

Genèse
Lorsque Dieu caressa le désir de créer le ciel et la terre, la terre était tohu-et-bohu et la ténèbre à la surface de l'abîme, mais le souffle de Dieu planait sur les faces des eaux.
Dieu dit «Que la lumière soit !» Et c'est une lumière. Dieu voit la lumière : «Quel bien !» Dieu sépare la lumière de la ténèbre. Dieu crie à la lumière "Jour" et à la ténèbre "Nuit". Et c'est un soir et c'est un matin. Jour un.
Grandgousier dit «Que grand tu as ! (le gousier)». Et Gargantua à peine sevré des dix et sept mille neuf cent treize vaches de Pontille et de Brehemond qui l'allaitaient quotidiennement poursuivit la besogne. Il sépara le petit Morin du grand Morin et les réunit dans la confluence de la Seine et de la Marne. Jour deuxième.
Gargantua enfourcha sa jument pour gagner Paris. Parvenu dans les forêts qui gardaient l'est de la capitale les frelons lui livrèrent bataille. La jument dégaina sa queue et si bien s'escarmouchant les émoucha qu'elle en abattit tout le bois. A tort, à travers, de çà, de là, par ci, par là, de long, de large, dessus, dessous, elle abattait comme un faucheur l'herbe, en sorte que depuis lors il n'y a plus de frelons et que tout le pays est humanisé en une campagne que l'on appelle la Brie. Jour troisième.
Encore insatisfait de son ouvrage, Gargantua s'avisa de détourner le cours du Grand Morin. Il préleva de grandes hottées de terre créant une large cuvette où se niche aujourd'hui la ville de Coulommier. Dans sa précipitation le géant oublia d'assurer la bretelle de gauche de sa hotte : une enjambée et la terre qu'elle contenait avait déjà basculé formant la butte de Doue qui domine la plaine près de Chalautre-la-Grande. Jour quatrième.
La terre humide avait laissé de ses grosses mottes sur les sabots de Gargantua. Il les décrotta à hauteur de la future commune de Saint-Cyr-sur-Morin. La dépatture du sabot de droite forma le grand Mont-Gouin, et la dépatture du sabot de gauche forma le petit Mont-Gouin. Jour cinquième.
Gargantua vit que cela était bon et se mit au travail dans les champs que sa jument avait défrichés. Près de Senlis et de Boret, dans le canton de Nanteuil-le-Haudoin, il trouva de beaux et vigoureux menhirs dont il fit ses queusses, ses pierres à aiguiser les faux. Puis après avoir bien humé le pyot au retour des champs, il conpissa le dolmen de Vic-sur-Aisne. Jour cinquième.
Gargantua crut qu'il avait bien gagné son jour de repos quand un monstre vint élire domicile sur les terres à blé sans pareille de la Brie. Plus effrayant que la Tarasque, plus terrible encore que le loup géant qui écuma Provins. Il ne s'agissait plus cette fois d'un carnivore, mais d'un rongeur doté de puissantes canines. Le monstre répondait au nom épouvantable de
Travailleur précaire (mouse).
D'autres pays racontent que les Indiens l'on baptisé Mickey, Mickey Mouse. Mais on a peine à croire qu'un rongeur doté d'un tel sobriquet puisse venir marauder aussi loin de ses terres.

Il y a 70 ans, un véritable Frontierland :
L'attaque du train La Ferté-sous-Jouarre-Montmirail
par les Peaux-Rouges.
Il y a soixante-dix ans tout Montmartre venait se mettre au vert à Saint-Cyr-sur-Morin à "l'Auberge de l'uf dur". L'article 10 du règlement stipulait : «Après une semaine de séjour les femmes légitimes ou non tombent dans le domaine public.»
Un beau matin Julien Callé, le patron de l'auberge prit la tête de la petite troupe de ses clients déguisés en Peaux-Rouges et attaqua en règle le tortillard qui reliait La Ferté-Sous-Jouarre à Montmirail !
A côté de cette embuscade grandeur nature, le "Frontierland" et son "train fou" de "Big Thunder Mountain" font pâle figure !

Le lendemain Héloïse et Pierre firent une première distribution matinale de L'Invendable à la station de RER de Torcy. Puis ils se postèrent aux abords du building de Noisy-le-Grand où la secte recrutait. Ils tenaient chacun une pile d'Invendable sur l'avant-bras. Dans cette France aux trois millions de chômeurs, les candidats à l'embauche étaient légions et nos héros leur offraient à chacun une lettre que la plupart négligeaient, stressés qu'ils étaient par la perspective de l'entretien décisif. Ils étaient en revanche plus nombreux à s'en saisir à la sortie.
En rang d'oignons devant des hôtesses aux zygomatiques verrouillés dans la position ouverte, des centaines de chômeurs attendaient le feu vert d'un parcours du combattant qui comprenait un entretien psychologique éliminatoire avant l'entretien professionnel. Les hôtesses étaient encombrées impudiquement au sein gauche d'un rectangle blanc exposant leur prénom comme si elles avaient gardé les cochons avec les autres membres de "l'entreprise américaine".
La compagnie Disney refusait les barbus et les moustachus, ce qui excluait d'emblée Héloïse et Pierre. Pierre était barbu et, j'allais dire, Héloïse moustachue...
Nos agitateurs ne tardèrent pas à être dénoncés par un sans emploi, qui croyait se faire bien voir de la direction. Les hôtesses, toujours aussi glamoureuses, firent le déplacement. Mais il en fallait plus pour déloger Héloïse et Pierre, toujours soutenus par les candidats recalés. Les hôtesses battirent en retraite sous les huées et les invocations bouffonnes à la liberté de la presse, victoire à la Pyrrhus puisqu'elles se repliaient en appelant des renforts.
Les vigiles qui sortirent de la caserne étaient déjà nettement moins charmants. Prolife et Prochoice qui observaient la scène de la fenêtre d'un étage supérieur, s'inquiétèrent de l'effet que ferait une bousculade sur les pellicules d'un photographe, ou dans les colonnes des journaux (ces animaux étaient toujours à traîner en civil à la recherche d'un scoop). Ils envoyèrent un cadre empêcher la curée. Le médiateur avait pour instruction de proposer à Héloïse et Pierre une rencontre avec le Directeur général d'Euro Disney. A peine, nos deux militants, que l'idée amusait, eurent-ils répondu par l'affirmative qu'une limousine s'arrêtait à leur hauteur. Un chauffeur en sortit et se découvrit pour leur ouvrir les portes.
La limousine les conduisit jusqu'à une villa dix-huitième. Ils furent introduits dans un vestibule richement doté. Sur le parquet se déroulait un bel aubusson, et sur les consoles un baccarat et un canthare grec : un vrai décor de surintendant.
Ils ne pouvaient pas savoir que la résidence du Directeur général était beaucoup plus opulente, et qu'ils ne contemplaient là que la demeure de Norman Prolife.
Soudain les portes claquèrent et des précaires (mouse) firent irruption en battle-dress de Mickey. A peine Héloïse et Pierre avaient-ils entr'aperçu Prolife et Prochoice sortant du salon pour venir à leur rencontre qu'ils perdirent connaissance. Un essaim de mains humides encotonnées, avait eu raison de leur orgueil. Les ex-chômeurs de longue durée (mouse) s'affairaient déjà pour tirer les deux corps dans le salon. Prolife commandait la manuvre du geste et de la voix. Il ordonna qu'on déshabille les suspects. Héloïse et Pierre étaient répandus par terre tels des hérésiarques.
- Ils sont calmés, dit Prolife.(Prolife cherchait une insulte, "communistes ?" non désormais avec eux c'était Vodka-Cola, mais pire "babouviste !" ).
Les injonctions de Norman Prolife choquaient Colin Prochoice. Ce message lui semblait détonner avec les professions de foi moralistes de son collègue. Quant aux souris, elles se déchaînaient. Deux d'entre elles particulièrement zélées dégrafaient déjà leurs pantalons aux deux blancs boutons maouses. Qui eût cru que le gentil Mickey Mouse avait encore cet engin de plus à brandir ?
Prolife entra en furie et appela des responsables de la sécurité pour expulser manu militari ces deux monstres pour attentat à la pudeur contrevenant au règlement intérieur du parc. L'inspiration des deux précaires fut coupée par la sanction qui venait de foudroyer leurs clones. Où était-elle cette créativité qu'on leur avait fait miroiter lors des entretiens d'embauche ? Leurs regards azymes fuyaient désormais celui du chef. Ils n'attendaient qu'un signe de tête du sous-chef pour s'engouffrer dans le vestiaire et gagner éperdument la voie express du RER. Prochoice ne se fit pas prier pour renvoyer les rongeurs dans leurs foyers. Le dialogue franc qu'il entendait avoir avec Prolife pourrait se passer de témoins. Prochoice l'invita fermement à mettre un terme à cette périlleuse comédie. Mais Prolife ne l'écoutait pas. Son regard de scanner passait et repassait sur les formes ambrées d'Héloïse.
Héloïse n'aurait pas fait une Ophélie présentable. Dessinée concentriquement par le Créateur à partir du fessier, elle avait inspiré à une amie nouvelliste de New York le personnage de Pudgy jew (juive grassouillette) qu'elle avait érigé en anti-superwoman, imaginant les titres d'une collection pour midinette du Lower East Side : Pudgy Jew Strikes Back, Pudgy Jew Cop, Pudgy Jew Goes to Church, The Secret Life of Pudgy Jew, A Pudgy Jew in Paris, etc.
Norman Prolife rêvait de bacchanale. Il revit la Mort de Sardanapale d'Eugène Delacroix aperçu lors d'un montage photographique de la formation continue. Il se rêvait en satrape richement dévêtu, allongé sur une couche molle avec le vit d'un épulpeur, près à écorner Esther la youpine, après qu'elle aurait subi la loi des femmes, douze lunaisons, six lunaisons dans l'huile de myrrhe, six lunaisons dans les aromates et les onguents des femmes. Il s'imaginait beurrant la Briarde, contre-blasonnant ses parties honteuses, un eczéma comme elle n'en avait jamais connu... Il fallait purger la sorcière, la bâter comme une mule tant qu'elle refuserait de se faire monter, creuser au canif un caniveau de son artère aorte à son con pour y laisser s'écouler le reste. Ah ! pourquoi ne pas l'autopsier vivante ! Rien même la buée de ses lèvres carminées n'éveillait chez Prolife d'autres désirs que de violenter la Briarde.
Il n'était pas nécessaire d'être grand clerc pour deviner les intentions de Prolife. Prochoice le tira brutalement de son délire. Après l'avoir secoué, il le mit face à lui-même en lui faisant observer que le viol entrerait en contradiction avec son opposition à l'avortement, mainte fois professée, même en cas de viol. La formule fit l'effet d'un seau d'eau froide sur la tête de Prolife, ce qui ne l'empêcha pas de comprendre de travers. En effet, calcula-t-il, si j'engrosse cette salope, elle risque d'être d'autant plus tentée par l'avortement.

PUB
IMAGINEZ AVENTURELAND

Destination Aventureland, le plus dépaysant et le plus exotique des pays du royaume. Là, vous pénétrez dans un lieu magique, un bazar oriental qui vous plonge dans la féerie des Mille et une Nuits.
Puis, l'aventure est là, tout près, avec l'univers du Capitaine Crochet et des Robinsons suisses sur la fabuleuse "Adventure Isle". Attention ! Un peu plus loin, se dresse une imposante forteresse espagnole sur laquelle flotte un pavillon noir qui ne présage rien de bon...
Puis, navigant sur un lagon, vous êtes transporté au beau milieu des mers du sud.
Vous allez enfin découvrir une des plus illustres attractions des parcs Disney, "Pirates of the Caribbean" ! Avant de regagner la terre ferme, vous serez le témoin abasourdi de l'attaque d'un port colonial par de terribles pirates... qui ne sont autres que les célèbres "Audio-Animatronics" de Walt Disney.

Que faire alors des Briards si on ne pouvait les écorcher vifs avec un couteau US steel et les suspendre par les pieds comme des porcs, comme le Mussolini et la Petacci ?

PUB
IMAGINEZ FONTIERLAND, VOUS ENTREZ DIRECTEMENT DANS LA LéGENDE DU FAR WEST.
Ici, cowboys, indiens, trappeurs, superbes bateaux à vapeur descendant les "Rivers of the far West" vous emmènent à la conquête de l'ouest des Etats-Unis. Et là, sur une île escarpée, un incroyable périple, à bord du train fou de "Big Thunder Mountain", vous entraîne en haut de véritables montagnes rocheuses. Imaginez-vous dévalant les canyons et traversant des mines d'or à une vitesse vertigineuse. Sensations fortes garanties ! Et ce n'est pas fini... car vous avez rendez-vous, sur les bords du fleuve, avec une cohorte de fantômes, plus vrais que nature, qui hantent le sinistre et inquiétant "Phantom Manor", pour donner le grand frisson à tous ses visiteurs.

On le sait, les cadres de Disney sont formés pour l'imaginaire. Mais à force de pousser à la performance leur imagination se développe beaucoup plus que la prude Minnie Mouse ne l'avait escompté.
- Imagine qu'on pende le Briard ? lança Prolife à Prochoice. La plus vieille solution. Sais-tu que la potence reste une option dans les États du Delaware, du Montana et dans l'État de Washington ?
- Qui te dit que cette tradition a du bon ?
- Elle n'est pas aussi indolore qu'il y paraît. Il suffit de brider les yeux du Briard préalablement installé sur une trappe, une corde à son cou dont le nud doit être placé sous son oreille gauche, et en prenant soin de le rendre aveugle en l'encapuchonnant.
Avant de tenter l'aventure Disney, j'ai eu quelques responsabilités au département d'anatomie de l'école de médecine de l'Université de l'État de Washington, et je peux t'assurer que cette idée que la fracture de la moelle épinière consécutive à la pendaison cause une mort instantanée est une belle fable. En fait le poids du corps du prisonnier (et le Briard n'y fera pas exception) provoque une déchirure des muscles cervicaux, de la peau et des vaisseaux sanguins. Le Briard meurt de suffocation. Les vertèbres cervicales sont disloquées, et c'est à ce moment seulement que la séparation de la moelle épinière provoque la mort du Briard. J'ai un bon ami qui a participé à six exécutions. Il m'a raconté je ne sais combien d'histoires de prisonniers partiellement décapités à cause de l'utilisation de cordes trop longues et priant les bourreaux de recommencer la manuvre pour les laisser retomber à nouveau.
Il faudra donc attendre une dizaine de minutes avant que meure le Briard soufflant, reniflant horriblement, cherchant désespérément de l'air. Tu verras qu'il urinera, déféquera avant de lâcher prise. La seule gêne pour nous sera la puanteur. Insoutenable. Et le spectacle du sang qui suinte à travers les capuchons. Qu'on enlève le capuchon et les chairs violacées du Briard, du côté ou le nez a été arraché par le nud, apparaissent labourées. Ses yeux sont exorbités et nous avons à soutenir la vue de sa langue qu'il a avalée avant de la recracher.
Prochoice, pris de nausées, tournait le dos à Prolife.
- Qu'en penses-tu ?
Prochoice bégayait.
- Non... Non...

PUB
IMAGINEZ JOUR ET NUIT, TOUS LES DIVERTISSEMENTS POSSIBLES...
Mais le domaine d'Euro Disney, ce sera aussi un Centre de Divertissements unique au monde qui offrira, sur 18000 m 2 toutes les distractions possibles. Imaginez, en bordure d'un lac, un immense édifice de métal or et argent signé par l'un des plus grands noms de l'architecture américaine. Et imaginez-vous entrer dans ce lieu incroyable où restaurants, boutiques, dîners-spectacles et discothèques donnent la part belle à l'histoire des Etats-Unis. Vous y découvrirez le fabuleux spectacle du "Buffalo Bill's Wild West Show", "Streets of America" qui vous entraînera à New York, San Francisco ou à la Nouvelle-Orléans, le "Cadillac Cafe" qui vous plongera dans les années 50, ou encore le "Memphis Saloon", le "Hurricane Club ", le" Malibu Bar and Grill "... Et le soir, tout sera encore plus magique et surprenant puisque à 20 mètres du sol, un immense filet lumineux éclairera de mille feux la nuit des noctambules ! Mais ce n'est pas tout... Avec un parcours de golf de 18 trous ouvert au public... Et dans le cadre de son complexe hôtelier, des tennis, des piscines couvertes et découvertes, des clubs de remise en forme... Des boutiques et des restaurants proposant tous les choix de cuisine possibles, le domaine d'Euro Disney sera, dès le printemps 1992, la plus fabuleuse et la plus dépaysante des destinations de vacances européennes.

Alors imagine le peloton d'exécution qui reste une des options les plus dépaysantes encore en vigueur dans les États de l'Idaho et de l'Utah. On attache le Briard à une chaise au moyen de lanières de cuir passées autour de sa taille et de sa tête. On place devant lui un écran de toile de forme ovale. Un médecin localise son cur à l'aide d'un stéthoscope et épingle au bon endroit un cercle d'étoffe de couleur blanche. Cinq tireurs prennent position à 6 mètres, armés de fusils chargés chacun d'une seule balle (l'un des fusils contient sans que l'on sache lequel, une balle à blanc pour épargner la conscience des exécutants). Les employés passent leurs armes à travers une fente ménagée dans la toile et tirent.
Prochoice s'était remis de ses émotions.
- Il plane un parfum martial sur cette procédure que je n'apprécie guère.
- Qu'à cela ne tienne, nous ne sommes pas à court de ressources : Imagine que nous réglions le cas du Briard par injection. Cette solution a été mise à l'honneur en 1973 par un groupe de poètes dont faisait partie Ronald Reagan, alors gouverneur de Fantasyland ou si tu préfères de Californie. Il a fallu attendre quatre ans pour que la recherche scientifique puisse concrétiser le voeu de Reagan. Henri Deutsch qui à l'époque présidait le Département d'Anesthésiologie de l'école de Médecine de l'université d'Oklahoma répondit à l'appel du sénateur Bill Dawson pour une solution bon marché en proposant un procédé qui permettait d'épargner les dépenses de réparation de la chaise électrique défectueuse de l'état d'Oklahoma. Je me souviens encore des paroles définitives de la lettre qu'il avait adressée pour la circonstance au sénateur en janvier ou février 1977, je ne sais plus : «Pour avoir été anesthésié à plusieurs occasions au moyen de barbituriques aux effets immédiats et pour avoir administré ces drogues depuis 20 ans, je peux vous assurer qu'elles constituent un moyen rapide et plaisant d'ôter la conscience.» La méthode a rallié les suffrages en Oklahoma et sa fortune a même dépassé les frontières de l'état puisqu'elle est devenue soit la méthode exclusive soit l'une des options dans la moitié des trente-six états qui ont la sagesse de conserver la peine capitale dans leur code pénal. Pas plus tard que le 27 février dernier, on a exécuté un condamné par ce moyen.
- Tu en es certain, je ne me souviens que de la chaise électrique ?
- Si. Je peux te le garantir. J'étais encore en activité. Le type c'était Lawrence Lee Buxton à Huntsville, Texas. Il suffit d'attacher le Briard à un système de perfusion d'hôpital dans laquelle une extension est prévue pour son bras gauche. Des techniciens coincent une aiguille de cathéter dans le bras du Briard. De longs tubes connectent l'aiguille à plusieurs écoulements intraveineux à travers un trou pratiqué dans un mur de ciment. Le premier dispense une solution saline indolore. Puis au signal du directeur, un rideau est tiré.
La méthode ne serait pas pour te déplaire car elle ménage la sensibilité des témoins. Le seul ennui c'est que le condamné ne souffre pas suffisamment.

PUB
IMAGINEZ LA FAMILLE DES PARTICIPANTS EURO DISNEY
Au début des années 50, lorsque Walt Disney en était à la conception de Disneyland son premier parc à thèmes, l'idée lui vint d'y associer de grandes entreprises. C'était là une occasion unique pour chacune d'elles de mettre leurs forces en commun afin de faire du rêve de Walt Disney une réalité. Le concept de participants Disney était né et, avec lui, l'apparition de produits et de marques prestigieuses dans ce qui devait être une nouvelle expérience de loisirs tout à fait spectaculaire...
Et maintenant, à Euro Disney, ce sont neuf grandes sociétés internationales, chacune leader en son domaine, qui vont rejoindre la célèbre famille des participants Disney. Par leurs produits et leur expertise, elles feront partie intégrante de la magie Disney. Nous leur souhaitons la bienvenue. Elles contribueront, par leur présence, à faire du domaine d'Euro Disney un lieu encore plus fabuleux.

J'ai une meilleure idée. Tu as jeté un coup d'il sur les papiers des Briards.
- Oui, vaguement.
- Peux tu me rappeler leurs noms ?
- Oui, enfin il vaudrait mieux que François et Christian me les cherchent.
Les deux salariés s'étaient déjà depuis un long moment délestés du haume de plastique qui figure la trombine hilare du rongeur et cette commission arrivait à point pour les empêcher de s'assoupir. Ils remirent les documents à Prochoice.
- L'un c'est Pierre Kochmann et l'autre Héloïse Carcassonne.
- Cela ne te dit rien ?
- Non... J'ai seulement connu un Kochmann à New York dans le Lower East Side.
- Fais un effort. Quelle était la population dominante dans le Lower East Side, il y a encore quelques années ?
Prochoice commençait visiblement à être agacé par les coups de boutoirs de son collègue, mais il n'offrait aucune véritable résistance.
- Les juifs ? Et alors ? Qu'as-tu encore en tête ?
- Rien, rien, je t'assure.
Prochoice prenait la mesure de la situation. Un souvenir de ses brèves études médiévistes à l'université de Chicago lui revenait à l'esprit. Il avala sa salive avant de faire part de son sentiment.
- Je crains que Carcassonne en soit une aussi.
- Elle en a foutrement l'air, mais son nom ne l'indique pas.
- Oh, un vieux souvenir universitaire. J'ai lu quelque part que les juifs du sud de la France au Moyen Âge étaient baptisés d'après la ville qui les abritait.
- Parfait. J'ai donc pensé à un bon vieux moyen utilisé pendant la dernière guerre par les techniciens allemands et que nous sommes les seuls aux états-Unis à avoir eu le courage de maintenir en service.
- Tu ne penses tout de même pas...
- Si, la chambre à gaz. Rassure-toi lorsque cette solution a été adoptée en 1924 par l'État du Nevada, la chambre à gaz était conçue comme une alternative plus humaine à la chaise électrique. Que les Allemands nous l'aient reprise, témoigne, quoi qu'on en pense, de leur compassion, qui est bien une vertu chrétienne peu compatible avec ce national-socialisme qu'ils feignaient de professer.
Le procédé est toujours en vigueur dans bon nombre d'États et la dernière exécution en chambre n'a que deux ans d'âge.
L'intérêt de cette solution c'est qu'elle permet de traiter plusieurs condamnés en même temps. On fait entrer le Briard et sa Briarde dans une chambre équipée de deux chaises métalliques perforées. Les sièges sont parfaitement identiques à ceci près que l'un porte la lettre A et l'autre la lettre B. On attache les Briards par les jambes, les bras, l'aine et la poitrine. Puis on fixe l'embout d'un long stéthoscope sur la poitrine de Kochmann et de Carcassonne de façon que le médecin légiste puisse prononcer leur mort. Au-dessus de la chaise on a placé un récipient rempli d'acide sulfurique mélangé avec de l'eau distillée et surmonté d'un sac de gaze contenant une boulette de cyanure de sodium. Après avoir scellé la porte, il suffit d'actionner un levier qui libère le cyanure dans le liquide. Cela provoque une réaction chimique qui dégage du gaz d'hydrogène cyanidrique qui se diffuse à travers les trous des chaises.
A la première inspiration de ce gaz l'effet est foudroyant. Les yeux du briard et de la Briarde éclatent hors des orbites, leur peau tourne au violet et leurs bouches laissent échapper une bave épaisse et continue. La mort est causée par hypoxie, c'est à dire par la coupure de l'alimentation en oxygène qui provoque des spasmes analogues à ceux ressentis au cours d'une crise d'épilepsie. Cependant en raison des lanières les mouvements convulsifs des corps sont restreints. Après avoir respiré, les Briards se sentent incapables de respirer une fois encore mais sans perdre pour autant conscience. Une angoisse extrême se couple alors à leur douleur comparable à celle éprouvée au cours d'une attaque cardiaque où le cur est privé d'oxygène.
L'inconvénient de la formule c'est qu'après l'exécution nous devons appliquer tout un traitement aux corps des victimes. Dans un premier temps, il est nécessaire de mettre en route un tuyau aspirant pour faire évacuer l'air empoisonné. Puis munis de masques à gaz et de gants en caoutchouc, on doit ébouriffer les cheveux des victimes pour relâcher le gaz de cyanure qui aurait pu y être encore attaché. Il faut enfin pénétrer dans la chambre pour vaporiser les corps avec de l'ammoniaque afin de neutraliser les traces de cyanure qui pourraient rester.
- Là, pardonne-moi de te reprendre, tu passes les bornes. On ne peut pas prendre le risque de passer pour des antisémites, autrement on les verra gesticuler ceux qui se sont indignés du refus par Disney du script de An American Tail - que ces imbéciles de Français ont traduit par Fievel et le nouveau monde - et qui, tu t'en souviens, raconte l'histoire d'une famille de souris juives qui fuit la Pologne pour échapper aux chats.
- La concurrence avec Mickey aurait jeté la confusion.
- Et puis n'en déplaise à Spielberg - même s'il a repris le projet avec succès - comment Disney aurait pu accepter le script d'un dessin animé où sur le mur d'une maison de souris on voit apparaître des caractères hébraïques ! Nous ne sommes pas des réalisateurs nationalistes !
Avec le dessin animé La Bande à Picsou en tout cas tout le monde n'y voit que du feu jusqu'au très sérieux journal Le Monde qui en vient à regretter que notre bon vieux Picsou ne tienne pas tête aux tortues Ninja ! Dans ses colonnes, la journaliste salue nos allusions aux Aventuriers de l'Arche perdue de Spielberg, sans noter que de notre modèle nous faisons à la fois disparaître l'Arche d'alliance de la bible et les nazis qui dans la version Spielberg tentent de s'en emparer !
- Il y a quelque chose qui m'échappe dans ce pays. J'étais à Paris lors de la profanation des tombes du cimetière juif de Carpentras. Les journaux semblaient louablement se préoccuper de la mémoire du génocide. Ils ont subitement parachuté des éducateurs dans les écoles. Ça n'a pas duré longtemps. L'actualité retombant, cette même presse, qui alors se déchaînait, apprécie les allusions tronquées de ces éléments de référence à la question juive, dans un film qui sera projeté à ces mêmes enfants devant lesquels se bousculahient naguère les ténors de l'antiracisme !
- Sans compter les profanateurs du cimetière de Carpentras.
- Quoi les profanateurs ?
- Et bien, à ma connaissance ils n'ont pas été arrêtés.
- A mon humble avis, les autorités françaises savent qui a fait le coup. Mais si on ne les arrête pas c'est sans doute qu'ils ne constitueraient pas des coupables présentables.
- En tous cas chez nous, les coupables on les pend et on les exécute !
- Il n'y a pas de quoi être fier.
- Cesse un peu tes jérémiades ! Tu vas finir par me faire croire qu'en t'embauchant, nous avons pris un mauvais citoyen !

PUB
IMAGINEZ DISCOVERYLAND
Dédié aux grands visionnaires d'hier et d'aujourd'hui, Discoveryland est le lieu de toutes les inventions où l'imagination créatrice règne en maître absolu.
Embarquement immédiat pour une fabuleuse promenade à travers les technologies en tous genres. Au programme, un incroyable voyage dans le temps avec Jules Verne, au "Visionarium"... Une expédition dans l'univers à "l'Orbitron", à bord de machines volantes imaginées par Léonard de Vinci... Un voyage intergalactique à vous couper le souffle qui associe les plus récentes techniques de simulation de vol aux plus spectaculaires effets spéciaux du cinéma, pour vous entraîner dans la saga de "Star Wars". Inoubliable !
Et, pour la première fois en Europe,"Captain EO", film en trois dimensions tout à fait prodigieux, produit par Georges Lucas et mis en scène par Francis F. Coppola, avec Michael Jackson en vedette.

- Puisque tu trouves le gaz suranné, nous appliquerons donc la bonne vieille méthode qui a fait ses preuves : la chaise électrique. N'oublions jamais que la chaise électrique a été introduite en 1890 par l'État de New York comme une alternative plus humaine à la traditionnelle pendaison. Et son succès ne se dément pas : 85 personnes ont été délivrées par ce moyen depuis que la Cour Suprême, pour commémorer le bicentenaire de 1976, a rétabli la peine capitale.
Il suffit de conduire le Briard dans sa chambre et de l'attacher à la chaise avec le concours de créatures qui lui maintiennent la poitrine, l'aine, les jambes et les bras. Ensuite on fixe deux électrodes, l'un sur sa jambe dont un carré a préalablement été rasé pour réduire la résistance à l'électricité et un autre sur le crâne également rasé. Après quoi on peut soit tremper les électrodes dans de la saumure, soit les traiter avec un gel nommé électro-crème pour augmenter la conductivité et réduire les risques que le Briard prenne feu.
Ah, j'ai oublié de préciser que nous avons tout intérêt à prendre la précaution de vêtir le Briard d'une couche-culotte. Nous donnons une première secousse entre 500 et 5000 volts qui dure 30 secondes. De la fumée s'élève des jambes et de la tête du Briard. Après quoi un docteur peut l'examiner. S'il n'est pas mort, une autre décharge est lâchée. Une troisième et une quatrième sont balancées si nécessaire pour finir le travail, les yeux du Briard ont eu le temps d'être exorbités sur ses joues tandis qu'il défèque, pisse et vomit son sang et sa bave. Son corps vire à l'écarlate à mesure que la température monte, sa chair enfle, sa peau se gonfle à la limite de la rupture.
Là c'est le scénario soft. Un scénario hard peut être de rigueur car nous avons souvent affaire à un équipement vétuste et difficile à réparer. Si le courant s'avère trop faible le Briard rôtit à petit feu avant de rendre l'âme. Il est possible également que le Briard prenne feu, particulièrement s'il transpire excessivement. Un bruit lourd et soutenu se fait entendre comme du bacon mis à cuire et le doux remugle écurant de la chair brûlée envahit la chambre. Si le Briard prend feu trop rapidement, il est nécessaire d'arrêter l'engin. Le Briard pourra alors reprendre plusieurs inspirations profondes avant de laisser frire le bacon...
Prolife voulut mettre un terme aux singeries de Prochoice. Il invoqua des motifs culturels.
- Tout ceci ne tient pas. Notre cahier des charges prévoit le respect du pays, de ses indigènes et de leurs lois. J'ai un moyen plus sûr qui serait en même temps un hommage à la civilisation française du Moyen Âge.
- Voyons ça.
- La castration.
Prolife et Prochoice partirent d'un grand rire. Et Prolife détendu de sa journée de travail par le voyage imaginaire typiquement américain qu'il venait d'effectuer conseilla à Prochoice d'arrêter ici la plaisanterie et de relâcher les Briards.

PUB
NESTLé est le partenaire exclusif d'Euro Disney pour les produits alimentaires. La marque NESTLé et les principales marques du Groupe signeront différent lieux de restauration du parc à thèmes et notamment 11 restaurants. Nestlé sera aussi présent dans le parc avec des voitures ambulantes proposant des glaces et divers autres produits, ainsi qu'au Relais-Bébés.
CHAMBOURCY, MAGGI, VITTEL, BUITONI, NESTLé ICE CREAM, NESCAFé, NESTLé CHOCOLATS, HERTA, FINDUS Cuisine Légère, ainsi que FRISKIES pour les animaux domestiques, telles sont les marques renommées de NESTLé que chacun retrouvera avec plaisir à Euro Disney.

Le lendemain les cadres de Disney s'affairaient pour préparer la visite du ministre de la Cuisine... ou de la Culture, qu'importe. Depuis que le chef de l'État avait décidé dans sa lettre aux Français que "tout est Culture", tout était dans tout. Et puis non, tout bien pesé ce n'était pas le ministre de la Culture. Comment ferait-il une chose pareille ? Disons un haut-fonctionnaire, disons le sous-préfet, pour ne froisser personne, qui présidait jadis aux destinées des comices agricoles.
Lorsque le haut personnage parvint à la cantine, la tension monta d'un cran. Un beau brin de fille souriant, badgé des drapeaux allemand, italien et anglais, et arborant un vaste nud papillon "aux subtiles nuances pastel" déposa le plateau devant l'auguste. Elle n'eut pas plus tôt entamé son compliment qu'un cadre supérieur de Disney piquait une colère noire.
- Qu'est-ce que c'est que cette saucisse ! Regardez comme elle est fripée ! Et puis cette peau retroussée on dirait... It looks like a circumcised prick ! C'est un monde, mademoiselle, avec quoi croyez-vous qu'on accommode un brunch, nous avions commandé du bacon !
La travailleuse polyglotte et hystérique eut beau protester de son innocence, arguant de l'invraisemblable histoire d'un cadre de Disney qui serait venu la lutiner en tentant de dénouer son tablier et qui aurait fait le coup ce matin dans les cuisines, elle fut licenciée sur-le-champ. Voilà bien le seul luxe que la compagnie Disney ne pouvait s'offrir : un faux pas gastronomique devant la puissance publique française.

PUB
RESTEZ AU COEUR DE LA MAGIE
La magie se poursuivra encore dans un des six superbes hôtels à thèmes d'Euro Disney. Chacun d'eux mettra en avant un style d'architecture spécifique, en recréant un aspect particulier d'une région et d'une époque américaines. Avec leur large gamme de prix et leur qualité irréprochable, ils constitueront un lieu de résidence idéal... au cur de l'imaginaire. C'est un événement ! Un hôtel vous accueille à l'entrée même du parc à thèmes. Et quel hôtel ! Offrant une vue exceptionnelle sur le parc, l'Euro Disneyland Hôtel symbolise toute la magnificence des palaces américains du début du siècle. A quelques pas de là, vous découvrirez les cinq autres hôtels d'Euro Disney. Le Newport Bay Club se distingue facilement par son superbe phare. Ici dans la douceur d'une station balnéaire de la Nouvelle-Angleterre, c'est réellement le bonheur pour les adeptes des vacances familiales. Attention, un séjour à l'Hôtel Cheyenne risque fort de vous donner la fièvre de l'or ! Vous allez vous retrouver dans une vraie ville de western digne des plus grands décors hollywoodiens. Si vous rêvez plutôt d'un retour à la nature, rendez-vous au Sequoia Lodge, dans l'ambiance des grands parcs nationaux américains.
Toute l'Amérique d'aujourd'hui à deux pas de Paris, c'est l'hôtel New York. Son architecture grandiose vous donnera le vertige des gratte-ciel de Manhattan. Fascinant ! Envie d'évasion ? Rien de tel que le désert du Nouveau Mexique... Prenez ce petit sentier à la flore si colorée, pour découvrir le somptueux décor de l'Hôtel Santa Fé. Quant au Davy Crockett Campground, c'est un espace de camping-caravaning qui vous fera séjourner dans un magnifique cadre forestier. Vous y trouverez également de luxueux bungalows entièrement équipés.